Quels types de défense puis-je utiliser dans une affaire pénale ?

Pour condamner quelqu’un pour un crime, l’accusation doit prouver sa culpabilité au-delà de doute raisonnable. Mais ce n’est qu’un côté de l’équation. Avec un bon avocat, l’accusé a aussi la possibilité de présenter des preuves pour soutenir sa défense. Alors quels types de défense peut-on invoquer dans une affaire pénale ?

Accusation sans preuve

Toutes les personnes accusées d’un crime sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur culpabilité soit prouvée. Une accusation doit convaincre un jury de la culpabilité de l’accusé. Mais ce dernier n’aura pas besoin de se défendre s’il choisit de ne pas le faire. C’est parce qu’on ne peut pas le condamner si l’accusation ne s’acquitte pas de sa charge. En effet, l’accusation doit prouver ses arguments au-delà de tout doute raisonnable. Un jury doit résoudre tous les doutes raisonnables en faveur du défendeur. Ainsi, avec une charge aussi élevée, un avocat peut conseiller sur les types de défense dont un défendeur a besoin.

Refus du fait

L’un des moyens de défense les plus courants est que l’accusé refuse d’avoir commis le crime en question. Souvent, les défendeurs essaient d’éviter la punition en prétendant qu’ils n’ont pas commis le crime. Ils doivent montrer que quelque chose d’incohérente existe dans les preuves. Par exemple, quelqu’un dit que l’auteur du crime était droitier, mais que le défendeur est gaucher. Il pourra alors utiliser cela comme preuve qu’il n’a pas commis le crime. Ou encore, un gant est trouvé sur la scène d’un meurtre. Il faut prouver, à l’aide d’un avocat en droit pénal, alors que le gant est trop petit pour le défendeur.

Légitime défense

Parfois, un accusé pourra éviter la punition même s’il admet l’accusation. Par exemple, on invoque la légitime défense dans une affaire d’homicide ou de coups et blessure. Le défendeur admet qu’il a effectivement commis le crime. Mais il fait valoir qu’il était justifié par les actes menaçants de l’autre personne. Dans ce cas, l’avocat en droit pénal doit expliquer et prouver les faits selon les principales questions suivantes :

  • Qui a amorcé la confrontation ?
  • La croyance du défendeur que la légitime défense était nécessaire, était-elle raisonnable ?
  • Dans l’affirmative, la force utilisée, était-elle raisonnable dans les circonstances ?

Victime d’un piège

Le piégeage est la situation où une personne est incitée à commettre un crime qu’elle n’était pas encline à commettre. Par exemple, un agent de police sous une couverture aborde quelqu’un pour acheter de la drogue. Mais le défendeur refuse jusqu’à ce que l’agent sous couverture le menace et l’intimide pour qu’il fasse l’achat. Dans une telle circonstance, il y a eu piégeage. Toutefois, un juge ou un jury pourra insister pour que le défendeur fût, de toute façon, prédisposé à commettre le crime. Mais, sans une représentation solide d’un avocat en droit pénal, le défendeur pourra quand même être condamné.